Efficacité des protections collectives périphériques utilisées pour les travaux sur les toitures.
Résumé
Les protections collectives périphériques de toitures ont été modélisées par un système masse-ressort et les relations permettant de calculer les réactions des structures d'accueil ont été établies dans l'hypothèse du choc mou d'une masse contre ces protections collectives et d'une chute de plain-pied sur un échafaudage de couvreur. Des essais de choc sur un échafaudage de ce type ont été effectués à l'aide du sac sphéro-conique normalisé de 50 kg. Dans la configuration de cet échafaudage pour laquelle les déformations latérales restent faibles, il est constaté un bon accord entre la théorie et l'expérimentation. Dans l'hypothèse des déformations élastiques du matériel, la réaction verticale de la structure peut dépasser 10 kN et les réactions horizontales 20 kN. Les structures d'accueil peuvent être en outre le siège d'efforts qui peuvent atteindre 30 kN. Les structures d'accueil sur lesquelles les protections collectives sont installées ne sont généralement pas prévues pour supporter de telles forces. Cette cause pourrait expliquer le nombre élevé des accidents (30 %) qui se produisent par rupture des structures d'accueil ou des liaisons des matériels à celles-ci. Il importe de prendre conscience de l'insécurité que peut engendrer l'utilisation de ces matériels et de réduire les forces transmises à la structure d'accueil, notamment par l'incorporation aux matériels d'un absorbeur d'énergie à force constante. Enfin il est essentiel de normaliser les interfaces structure d'accueil/matériels.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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