Zone de rencontre : quels dispositifs repérables et détectables par les personnes aveugles et malvoyantes ?
Résumé
Si la zone de rencontre permet la circulation de tous sur la « chaussée », il est recommandé, dès que la largeur de la rue le permet, de garder un (ou des) espace(s) réservé(s) aux seuls piétons afin de permettre aux plus vulnérables d’entre eux de se déplacer, s'ils le souhaitent, le long de la rue, plus sereinement.La démarcation entre ces espaces doit créer une autre ambiance, incitant les piétons à prendre possession de tout l’espace et les véhicules à ralentir. L'aménagement doit permettre une circulation aisée et en sécurité des personnes à mobilité réduite, qu'elles aient une difficulté de marche, une déficience visuelle ou qu'elles soient en fauteuil roulant ou accompagnées d'enfants en poussettes. L'enjeu est important puisque les zones de rencontre sont situées principalement en centre-ville ou en zone résidentielle.Les personnes aveugles ou malvoyantes doivent pouvoir identifier si elles se situent sur l’espace dédié aux seuls piétons ou sur la « chaussée partagée » par tous. La limite entre ces deux domaines doit être détectable (au pied et/ou à la canne) et repérable (détection visuelle pour les malvoyants). Le concept de zone de rencontre a été introduit récemment dans la réglementation et l'implantation de ces espaces partagés a commencé dans les villes françaises après celles de Suisse et de Belgique.Les villes étant dans l'attente d'indications, ce document présente un état des lieux sur les dispositifs séparateurs détectables par les PAM et compatibles avec le déplacement des autres usagers. Les dispositifs les plus prometteurs ont été identifiés à partir des expérimentations menées en Suisse et au Royaume Uni. Le contraste visuel n'est pas abordé dans ce document.
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