Les réseaux de bus dans les villes moyennes : approche du niveau de service et insertion urbaine : les exemples des agglomérations de Dijon et d'Annecy
Résumé
Pour répondre à l’un des objectifs principaux des PDU, de diminuer la circulation automobile au profit des transports collectifs et de modes de déplacement plus économes et moins polluants, les agglomérations françaises ont réalisé le plus souvent des axes lourds de transports en commun en site propre.Toutefois, toutes les villes, et en particulier les villes moyennes, n’ont pas la capacité de financer un tramway, étant donné l’importance des coûts d’investissements et d’exploitation générés par ce type de réalisation. Ainsi, nous nous sommes interrogés pour savoir si le mode bus renforcé, c’est à dire, traité comme un véritable TCSP avec un niveau de service optimisé (ou « Bus à Haut Niveau de Service » dit BHNS), pouvait avoir aussi la capacité de structurer la ville en termes d’urbanisation ?L’analyse a consisté à vérifier l’hypothèse d’un rapprochement possible entre le niveau de services offert localement par un réseau de bus structurant d’une part, et les caractéristiques urbaines des quartiers desservis d’autre part, à travers deux exemples différents d’agglomérations :- Dijon (250 000 habitants), dont le choix politique depuis les années 90 a été de poursuivre le développement de son réseau de bus et de son niveau de service,en rationalisant et hiérarchisant son offre ;- Annecy (135 000 habitants), où le développement récent du réseau de « bus »s’est fait progressivement pour répondre à une clientèle naissante, notamment dans le périurbain.Ainsi, l’étude de ces deux exemples, nous permet de confirmer l’hypothèse qu’un réseau confortant des lignes de bus traitées comme un TCSP peut être structurant à terme pour le développement urbain d’une agglomération, même si les étapes à franchir sont nombreuses et variables selon les réseaux et les territoires concernés.
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