Reducing the use of antibiotics in livestock production: adaptations to manage risk at different scales
La réduction d’usage des antibiotiques dans les systèmes de production bovins lait et viande : adaptations à l’échelle de l’élevage et dans la filière pour conserver la maitrise du risque. Analyse de quelques exemples
Résumé
Reducing the use of antibiotics in livestock production is a recent societal concern, which entails risks at different scales: a risk of antibioresistance for public health; a production risk for the farmer;a reputation risk for the industry.The trade-offs are all the more complex since the practices of use are varied, rooted, and their technical and economic effectiveness proven.Reducing antibiotic use is proving to be a withdrawal innovation associated with a high uncertainty.In this paper, the authors focus on multifactorial productiondiseases, for which the reduction of antibiotic use on a preventive basis is particularly targeted.They mobilize examples from dairy and beefcattle.They are interested in the way actors create and share information around the new selective treatment practices they adopt or advise, to generate new knowledge, to analyse and manage risks, to coordinate, to innovate.They show that the logic of actors is profoundly transformed, even when the new practices are part of the improvement of the efficiency of the existing production system
La réduction d’usage des antibiotiques en élevage est une préoccupation sociétale récente, qui met en regard des risques à différentes échelles: un risque d’antibiorésistance pour la santé publique ; un risque de production pour l’éleveur; un risque de réputation pour la filière. Les compromis sont d’autant plus complexes que les pratiques d’usage sont variées, ancrées, et que leur efficacité technico-économique est avérée. La réduction d’usage d’antibiotiques se révèle être une innovation de retrait associée à une forte incertitude. Dans cette communication, les auteurs se focalisent sur les maladies multifactorielles endémiques de production, pour lesquelles la réduction d’usage des antibiotiques à titre préventif est particulièrement ciblée. Ils mobilisent des exemples issus de l’élevage bovin laitier et allaitant. Ils s’intéressent à la façon dont les acteurs créent et partagent de l’information autour des nouvelles pratiques de traitement sélectif qu’ils adoptent ou préconisent, pour générer de nouvelles connaissances situées, pour analyser et gérer les risques, pour se coordonner, pour innover. Ils montrent que les logiques d’acteurs en sont profondément transformées, même quand les nouvelles pratiques restentdans le cadre de l’amélioration de l’efficience du système de production existant
Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte
