, Comment vont se répartir les activités dans l'espace ? Comment expliquer la polarisation / la dispersion des activités ? Qu'est-ce qui rend les territoires attractifs ? Quels rapports entre les localisations des entreprises et les choix des ménages ? ». Le groupe s'est également interrogé sur la pertinence, L'objectif du groupe 67 est de s'interroger sur l'évolution des relations entre les activités économiques et les territoires : «

, Les travaux du groupe se rattachent à quatre problématiques aujourd'hui prioritaires : -Les processus de localisation des activités, au sein desquels les déterminants socioculturels et politiques jouent un rôle accrû

, la concentration : si la majorité des facteurs va dans le sens de la polarisation (rendements croissants, réduction des coûts de transport, économies d'agglomérations...), des forces contre-polarisantes se développent (encombrement, coût de la main d'oeuvre,...). -La montée des territoires comme acteurs du développement, le « retour du local », notamment la structuration de systèmes productifs locaux à partir du « capital territorial, La question des objectifs et rôle de l'Etat en matière d'aménagement du territoire

, Certaines tendances lourdes apparaissent incontournables : -la montée de l'économie de la connaissance, caractérisée par une tertiarisation68 accrue de l'économie et une tendance à la dématérialisation des activités. Les fonctions cognitives (recherche, formation, transports de savoirs) joueront une importance majeure en matière d'attractivité

, évolution des processus organisationnels dans les entreprises, l'essor des réseaux et la multiplication des partenariats entre unités

, -l'ouverture accrue des économies

, -la diffusion rapide et inégale des nouvelles technologies

, -la remise en cause des pouvoirs centralisés, le développement des processus de dérégulation

, Principaux documents analysés : tapuscrits des travaux du groupe, novembre 2003 « Economies et territoires : changements de décors » et « Economies et territoires : nouveaux décors, nouvelles politiques, 2001.

, cyber-espace, commerce à distance, intermédiation, externalisation...) sur la physionomie des territoires en matière de localisation des activités productives, de transports de marchandises et de personnes, des lieux de stockage, sur le marché du travail et sur l'habitat, sur les relations entre localisation et mobilité ? 68 Plus exactement, la dichotomie entre les activités « secondaires » et « tertiaires » va s'estomper (le secondaire se tertiarise, L'objectif initial était plus restreint : Quelles sont les conséquences des mutation des modalités de l'échange marchand