Résumé : La validité de neuf indices de contrainte thermique (ET, ET*, HSI, ITS, PMV, P4SR, Sreq, Teq et WBGT) a été testée en comparant les résultats de ces indices aux réponses physiologiques de 60 salariés dans 12 situations de travail. Les résultats montrent que dans les conditions de cette étude, l'indice de sudation requise Sreq permet la meilleure prévision de l'astreinte thermique. Cependant, malgré sa précision Sreq ne permet pas une détermination sûre des durées limites d'exposition et demande le recueil d'un grand nombre de paramètres. Ainsi, une démarche plus simple d'estimation de la contrainte thermique peut être d'employer l'indice WBGT (température humide et de globe noir). Dans toutes les conditions thermiques où cet indice ne dépasse pas 25°C la contrainte n'est pas excessive. Si le WBGT dépasse 25°C, il faut utiliser l'indice Sreq qui permet une prévision plus précise du risque d'astreinte thermique. L'approche physiologique facile à mettre en oeuvre et fiable est à utiliserautant que possible pour la mesure de l'astreinte thermique.