Cultures as a commons
Cultures en commun
Résumé
Internet disrupted cultural — now creative — industries. The newly permitted generalised expression thanks to web2.0 came witha crisis of intellectual proprerty (which is now triggered by almost everyone every day), the rise of new forms (mashup, remix, etc.),multiplication of contents and a crisis of edition (with piracy and distrust of established authorities). Digital platforms arose through thecrisis claiming algorithm neutrality could solve these issues. …/…Meanwhile cultural commons have been assimilated to free licences on symbolic goods. Although they have a shared history, theyaren’t identical. Commons can’t be reduced to access and require self-governance and collective action. We explore how cultural commonsare challenging conceptions of what cultural and creative industries are and do in an era of worldwide network connected brains. In orderto define the cultural commons, we explore the technological imaginary, question what sharing creativity on monopolistic platform means,how publishing has been altered by platforms who claim desintermediation of social activity to organise digital labor and the consequenceof free access as a business model. …/…Cultural commons are therefore emerging aspiring to overtake these old and new industries to reinforce fair remuneration, collectivedecision and control over algorithms. They aim to collectively retrieve control over diffusion and valorisation vectors and replace platformextractivism by multiple ecologies (of vectors, property, and powers). This question is also analysed with the perspective of human rights,claiming that free expression and cultural rights impose to restore and nurture these ecologies.
Internet a bouleversé les industries culturelles — devenues créatives. Le web2.0 a entrainé une crise de la propriété intellectuelle (qui est mobilisée par presque tout le monde tous les jours), de nouvelles formes d’expression (mashup, remix, etc.), l’explosion des contenus et une crise de l’édition (avec le piratage et la perte de confiance dans les autorités établies). Les plateformes ont émergé durant la crise,proposant la neutralité algorithmique comme solution. …/…Les communs culturels ont été assimilés à tord aux biens symboliques sous licence libre, malgré leur histoire commune. Les communs ne peuvent être réduits à l’accès et requièrent l’autogouvernance et l’action collective. Nous examinons comment les communs culturels questionnent les industries créatives et culturelles et leurs activités à l’ère des cerveaux connectés en réseau. …/…Pour définir les communs culturels, nous interrogeons l’imaginaire technologique, le sens du partage de la créativité sur des plateformes monopolistiques, la façon dont l’édition a évolué sous l’effet des plateformes qui organisent l’exploitation des utilisateurs sous couvert de désintermédiation des socialités et la gratuité comme modèle économique. …/…Les communs culturels visent à remplacer ces industries pour mettre en place une rémunération plus juste, des décisions collectives et le contrôle des algorithmes. Ils visent une réappropriation collective des vecteurs de diffusion et de valorisation et le remplacement de l’extractivisme de plateforme par des écologies (des vecteurs, de la propriété, des pouvoirs). Les droits humains servent de prisme à l’analyse, arguant que l’expression libre et les droits culturels nécessitent ces écologies.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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