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VILLES DU FUTUR

Un réseau de « recherche-action »

Un collectif composé de chercheurs, de représentants d’Organisations Non Gouvernementales, d’associations, d’élus locaux…. qui se préoccupent de ce que sera la ville de demain et de comment nous y vivrons.

Les villes contemporaines ont acquis de nouveaux pouvoirs et donc, de nouvelles responsabilités, non seulement à leur échelle propre, mais aussi à l’échelle internationale. Dans de nombreux pays, les processus plus ou moins avancés de décentralisation transfèrent peu à peu de nombreux pouvoirs des Etats vers des acteurs urbains. Hier considérées comme des espaces politiques secondaires, les villes sont en passe d’accéder à un nouveau statut, celui de laboratoire dans lequel le politique reprend langue avec le social pour imaginer, inventer, mettre en œuvre des solutions nouvelles aux problèmes contemporains.

Certaines de ces villes, les « villes-mondes »[1] de Fernand Braudel, les « villes globales »[2] de Saskia Sassen, voire les « villes informationnelles »[3] de Manuel Castells, ou encore les métropoles ou les villes dans lesquelles se mettent en œuvre des innovations marquantes en matière d’économie locale, de services urbains, de démocratie locale sont désormais des acteurs importants à l’échelle internationale.

C’est ainsi qu’apparaissent de nouvelles concurrences, complémentarités ou coopérations entre des villes soucieuses de se distinguer et d’élaborer des politiques qui s’apparentent à des politiques internationales… et c’est par cette même dynamique qu’émergent de nouveaux « clubs » ou « associations » de villes, autour de la prise en compte d’enjeux considérés comme cruciaux : ainsi des « villes apprenantes »[4], des « villes internet »[5], des « villes durables », des « smart cities »[6], des villes « business », « gays », « bike »[7], « age », « child »…  « friendly »… chacune validées par des benchmarks, des classements ou des labels.

Notre collectif est soutenu par plusieurs institutions (cf. nos partenaires), mais il n’a pas pour vocation d’élaborer un nouveau classement ou d’imaginer de quelconques recettes pour stimuler le développement harmonieux des villes. Il a pour objet, unique et fondamental, de permettre des échanges entre chercheurs, acteurs et citoyens des villes afin que les politiques mises en œuvre ici ou là, les solutions imaginées, les innovations validées par les usagers… puissent servir d’exemple et, éventuellement, fassent école. Il s’appuie sur l’idée que le croisement des regards et des expériences entre les différents professionnels de l’urbain, entre experts des Nords et des Suds, est susceptible d’assurer la promotion de politiques urbaines mieux informées en même temps qu’il pourrait également être en mesure de renégocier de nouvelles « chartes urbaines » entre les différents acteurs et les citoyens.

Références

[1] F. Braudel, La dynamique du capitalisme, Paris, Arthaud, 1985.

[2] Saskia Sassen, La Ville globale : New York, Londres, Tokyo, Princeton Paperbacks, 1re éd. 1991

[3] M. Castells, The Rise of the Network Society, Oxford, Blackwell Publishers Ltd., 1996.

[4] http://learningcities.uil.unesco.org/fr/a-propos/reseau-mondial-des-villes-apprenantes

[5] http://www.villes-internet.net/

[6] http://www.smart-cities.eu/

[7] The Copenhagenize Index 2015