The importance of understanding the multiple dimensions of power in stakeholder participation for effective biodiversity conservation
Abstract
Biodiversity conservation are increasingly focused on involving stakeholder engagement, making power a key concept in understanding its success and failure. Power is often conceptualized as unidimensional and coercive, but a multidimensional view better reflects structural power, as well as its productive and enabling potential. This paper investigates how different dimensions of power in participatory processes affect biodiversity conservation objectives. Six case studies from Europe and Asia‐Pacific were analysed using an adapted framework that explores the interlinkages between ‘ power over ’ and ‘ transformative power ’, looking at the scale and space in which power occurs, and analysing in which arenas of power and under which form of expression it appears. The framework distinguishes between the different ways to exert influence (‘power to’, ‘power with’, ‘power within’, ‘power for’), as well as the dynamics of domination and resistance observed in decision‐making (visible power), hidden biases and exclusionary experiences (hidden power), and actions that either reinforce or resist social norms and beliefs (invisible and systematic power). Focusing on biodiversity, the different arenas of power allow us to go deeper than the surface issues and conflicting interests of diverse participants, regarding for example wildlife, to question underlying power dynamics. Different expressions of power, more specifically the ‘power for’ dimension, allow an understanding of how participants integrate nature and biodiversity in their aspirations. The different levels of power also highlight the need to focus not only on the local level but to analyse how participatory processes are embedded in national, or even international governance in a globalized world. Finally, they shed light on two challenges in participatory processes regarding biodiversity: the representation of non‐human interests (designated here as ‘beyond‐human’ voices), and the integration of multiple forms of knowledge systems. Synthesis and applications : Integrating power into biodiversity issues involves deconstructing normalized discourses that focus solely on certain more powerful human agents, their interests and scientific knowledge, and creating new narratives, knowledge and embodied practice of learning and action to encompass a wider diversity of voices and views. Read the free Plain Language Summary for this article on the Journal blog.
La conservation de la biodiversité implique de plus en plus l'engagement des parties prenantes, faisant du pouvoir un concept clé pour comprendre son succès et son échec. Si le pouvoir est souvent conceptualisé comme unidimensionnel et coercitif, une vision multidimensionnelle reflète mieux le niveau structurel auquel il peut s'exprimer et donne la possibilité d'explorer son potentiel productif et facilitateur. Cet article étudie comment les différentes dimensions du pouvoir dans les processus participatifs affectent les objectifs de conservation de la biodiversité. Six études de cas situées en Europe et Asie‐Pacifique ont été analysées à l'aide d'un cadre théorique adapté qui explore les liens entre le “pouvoir sur” et le “pouvoir transformateur”, en examinant à à quelle échelle et dans quel espace le pouvoir se manifeste, dans quelles arènes (visible, caché, invisible et systématique) et sous quelle forme il s'exprime (‘pouvoir de’, ‘pouvoir avec’, ‘pouvoir intérieur’, ‘pouvoir pour’). Les différentes arènes du pouvoir nous permettent d'analyser plus en profondeur les problèmes liés à la conservation de la biodiversité et les intérêts conflictuels des divers participants pour remettre en question les dynamiques de pouvoir sous‐jacentes. Les différentes expressions du pouvoir, et plus particulièrement la dimension du “pouvoir pour”, permettent de comprendre comment les participants intègrent la nature et la biodiversité dans leurs aspirations. Les différents niveaux de pouvoir soulignent également la nécessité de ne pas se concentrer uniquement sur le niveau local, mais d'analyser la manière dont les processus participatifs sont intégrés dans des processus de gouvernance au niveau national voire international dans un monde toujours plus globalisé. Enfin, ils mettent en lumière deux défis auxquels les processus participatifs de conservation de la biodiversité doivent faire face: la représentation des non humains et l'intégration de multiples formes de savoirs. Intégrer le pouvoir dans les questions relatives à la conservation de la biodiversité implique de déconstruire les discours normalisés qui se concentrent uniquement sur la puissance de certains acteurs, leurs intérêts et leurs savoirs scientifiques. Au lieu de cela, nous devons développer de nouveaux récits, connaissances, façons d'apprendre et d'agir qui incluent un plus large éventail de voix et de perspectives.
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