Résumé : Tours "Les mots nous manquent pour dire le plus banal des paysages", nous rappelle la quatrième de couverture. Et qu'est-ce qu'un paysage ? Romain Bertrand brosse le portrait en détail d'un regard sur le monde : celui des naturalistes entre XVIII e siècle et XIX e siècle et jusqu'au début du XX e siècle. Il tisse des parallèles entre littérature et sciences naturelles, poésie, botanique et zoologie. Partant des vers de Jean Tardieu 1 , il exprime sa volonté d'écrire "à la manière de l'historien", "en quête de cette langue perdue" pour "renseigner la chronique de son oubli" 2. Figure 1 Couverture du livre, paru au Seuil (UH) Dans le premier chapitre, il évoque "la vie rêvée des coléoptères" : ce qui s'avère être une ironie, tant leur sort est cruel entre les mains des plus grands noms pratiquant l'entomologie. D'Alfred Russel Wallace, en passant par Charles Darwin, le coléoptère est tout juste bon à être