Alfonso López Gradolí, Quizá Brigitte Bardot venga a tomar una copa esta noche (1971) : portrait intermédial, déconstruction du portrait - Centre de recherches sur les littératures et la sociopoétique Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Iberic@l Année : 2020

Alfonso López Gradolí, Quizá Brigitte Bardot venga a tomar una copa esta noche (1971) : portrait intermédial, déconstruction du portrait

Résumé

El libro de Alfonso López Gradolí Quizá Brigitte Bardot venga a tomar una copa esta noche, (1971, reeditado en 2013), es una obra experimental, constituida de collages de fotos que representan a la actriz Brigitte Bardot, a las que se superpone un texto en 2a persona del sin- gular. ¿Constituyen retratos estas fotos, generalmente sacadas de la revista Paris Match, desgarradas y reunidas en collages? La continuidad del texto, superpuesto a las imágenes, remite a un género literario, más que iconográfico, como el diario. Este texto, así como el carácter fragmentario y lacunario de las imágenes subrayan la imposibilidad de cualquier diálogo entre el locutor y la interlocutora, ausente, inasequible, incapaz de contestar. El objeto principal del libro sería entonces este “no encuentro” entre el artista y su modelo, remitiendo a los orígenes del retrato, asociado a la ausencia. A este “no encuentro”, se opone el encuentro visual, cotidiano e invasivo, de una imagen por un espectador. El poemario de collages representa de manera masiva y continua a Brigitte Bardot, no para proponer retratos sino para interrogar la posibilidad de realizar, en el mundo contemporáneo, un retrato que revele verdaderamente al sujeto. La era del “todo visual”, ¿no será también la era de la vacuidad de lo visual?
Le livre d’Alfonso López Gradolí, Quizá Brigitte Bardot venga a tomar una copa esta noche, (1971, réédité en 2013) est une œuvre expérimentale, constituée de collages de photos représentant l’actrice Brigitte Bardot, auxquelles se superpose un texte à la deuxième personne du singulier. Les photos, généralement tirées de la revue Paris Match, déchirées et rassemblées en collage, constituent-elles des portraits ? La continuité du texte, superposé aux images, inscrit le recueil dans un genre littéraire, plutôt qu’iconographique, tel que le journal. Ce texte, tout comme le caractère fragmentaire et lacunaire des images soulignent l’impossible dialogue entre le locuteur et l’interlocutrice, absente, inaccessible, dans l’incapacité de répondre. L’objet principal du livre serait alors cette « non rencontre » entre l’artiste et son modèle, renvoyant aux origines du portrait associé à l’absence. À cette non-rencontre, s’oppose la rencontre visuelle quotidienne, envahissante, d’une image par un spectateur. Le recueil de collages représente massivement, continuellement, Brigitte Bardot, non pour en proposer des portraits mais pour interroger la possibilité de réaliser, dans le monde contemporain, un portrait qui révèle véritablement le sujet. L’ère du « tout visuel » n’est-elle, pas, aussi, celle de la vacuité de ce visuel ?
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Citer

Lucie Lavergne. Alfonso López Gradolí, Quizá Brigitte Bardot venga a tomar una copa esta noche (1971) : portrait intermédial, déconstruction du portrait. Iberic@l, 2020, 17, pp.75-85. ⟨hal-03778897⟩
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